Kage Shinobi no RPG
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~ La fin d'une génération prépare le début de la suivante... dominée par les conflits et par la guerre... ~
 
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 L'Ange revient au Pays des Cieux - Deuil de la Lune Rouge

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AuteurMessage
Konan
Ancien membre de l'Akatsuki
Ancien membre de l'Akatsuki
Konan


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MessageSujet: L'Ange revient au Pays des Cieux - Deuil de la Lune Rouge   L'Ange revient au Pays des Cieux - Deuil de la Lune Rouge Icon_minitimeDim 31 Mai - 19:07

Un carré blanc, aussi fin qu’une feuille d’arbre, voleta entre les arbres. Porté par le vent, il flottait paisiblement tel un minuscule papillon. Lorsque la brise perdait de sa puissance, il amorçait une lente descente, dépendant de l’apesanteur. Le sol se rapprochait, mais il prenait son temps pour tomber. Soudain, alors qu’il allait se poser en douceur sur un rocher plat, il remonta en flèche, poussé par une force surnaturelle et invisible. Il reprit de l’altitude et se stabilisa dans les airs pendant une demi-seconde. Un bruissement vînt troubler le silence de la forêt, un murmure presque imperceptible mais bien réel. Une centaine de carrés blancs, semblable à l’intéressé, voletaient en groupe compact à un mètre du sol, comme un long serpent écarlate muni d’ailes invisibles. Les feuilles de papier se rassemblèrent doucement, avec grâce et précision, et se posèrent sur le rocher plat dans un même mouvement. Animée par une force étrangère, elles s’agitèrent et s’organisèrent comme une colonie de fourmis. Le petit tas compact se mua alors en une silhouette féline pas plus haute qu’un roseau et aussi blanche qu’une fleur d’arôme. Le petit félin ouvrit ses yeux blancs et tourna la tête. Son regard parcouru la forêt, vif et perçant. Lorsqu’il eut bien examiné les environs, son corps se dématérialisa en une explosion de blancheur, et la colonne de papier zigzagua entre les branches, toujours animée par une énergie surnaturelle.
Un bras aux manches larges et pendantes se tendit, et le serpent de papier se faufila à l’intérieur. La création fusionna alors avec son créateur, et le calme revînt.

Il y avait longtemps, trop longtemps, que Konan n’était pas venu ici. La dernière fois, deux lunes auparavant, elle s’était posée sur le sol dur de la forêt, comme elle l’avait fait aujourd’hui. Elle avait inspecté les environs grâce à son chat de papier, et, lorsqu’elle avait constaté que la voix était libre, elle s’était élancée entre les arbres. Comme aujourd’hui. Mais cette fois ci, Pein n’était plus à ses côtés. Elle se souvenait de sa présence réconfortante, alors qu’ils se rendaient une fois de plus à la grotte pour ouvrir la cérémonie. Ils ne s’échangeaient mots, un simple regard suffisant pour partager leurs émotions. Ils étaient reliés par les liens de l’amitié, de l’amour même, bien que ce n’était qu’une affection protectrice et rien d’autre. Konan l’avait suivit partout, l’avait protégé, renseigné, servit avec fidélité. Jamais elle ne s’était sentie comme un pion, manipulée et oubliée ensuite. Elle savait que Pein lui portait une affection particulière, et qu’il ne l’obligeait en rien à être à ses côtés. Il lui faisait confiance comme jamais quelqu’un ne l’aurait fait, et elle en avait conscience. Elle l’avait suivi parce qu’il ne l’avait jamais quitté, parce qu’il l’avait protégé. Elle l’aimait pour ce qu’il était, et rien d’autre.
Une larme coula sur sa joue pâle, roula en ligne droite et s’arrêta à la hauteur de son cou. Konan ne prit pas la peine de l’essuyer, mais ne laissa pas ses sentiments l’envahir de nouveau. Elle fit le vide dans ses pensées et se concentra sur son objectif. La branche où elle était perchée craqua quand elle s’élança à travers les arbres.
Le paysage défilait régulièrement devant ses yeux, mais la jeune femme arborait toujours une expression calme et fermée. Elle zigzagua entre les branches, prenant appui dessus régulièrement pour garder sa vitesse. Les arbres s’espacèrent peu à peu, et laissèrent place à une vaste clairière au sol nu, entourée de chênes immenses. Devant elle se dressait un immense édifice rocheux qui s’élevait haut au dessus de la forêt. Un énorme rocher plaqué contre la paroi recouvrait la voûte qui servait d’entrée.
Konan s’arrêta à l’orée du bois et observa ce lieu qu’elle connaissait si bien. Chaque sceau d’un nouveau bijûu, les membres de l’organisation se retrouvaient ici. Mais c’était un temps révolu. Il semblait tellement lointain désormais.
La jeune femme fit quelques pas, lents et solennels. Le vent se leva, et les pans de sa cape noire aux nuages rouges claquèrent contre ses jambes. Elle s’approcha de la paroi rocheuse et toucha la pierre. Elle était fraîche et lisse, de ses origines surnaturelles. La jeune femme plaça ses deux mains contre le rocher et ferma les yeux. Son chakra les enveloppa, puis se divisa en plusieurs fils bleu argentés qui grimpèrent sur le rocher comme les pattes d’une gigantesque araignée. Le rocher trembla et sembla frissonner à la manière d’une bête tirée de son sommeil. Puis, à l’endroit où Konan avait posé ses mains, trois fissures se dessinèrent sur la surface lisse de la roche. Elles suivirent le chemin des fils de chakra, se divisant elles-aussi en une centaine de fissures irrégulières. Peu à peu, un trou se forma entre les mains de Konan. Il s’ouvrit progressivement, pendant que les bords craquelés se retiraient en eux-même, et augmenta en largeur. Tout cela dans un silence imperturbable. Bientôt, le rocher cachant l’entrée s’effaça, découvrant la large voûte qui abritait l’ancienne base de l’Akatsuki.

Konan stoppa son flux de chakra et s’avança à l’intérieur. Elle était curieuse de savoir ce que ce lieu était devenu. La gigantesque grotte creusée à même la falaise n’avait pas bien changé. Seule la gigantesque statue meublait cet endroit. Tel deux piliers du pouvoir, les mains de pierre se dressaient, immobiles, devant le visage de la statue. Celui-ci, figé dans la pierre par le seul pouvoir de Madara, avait toujours son expression menaçante, sa bouche hérissée de piques entrouverte. Cependant, ses neuf yeux, symboles des neuf Bijûs légendaires, étaient fermés. Auparavant, quelques-uns d’entre eux restaient ouverts après le sceau du Bijûu correspondant. Mais ils avaient été libérés.
Konan parcouru le lieu du regard. Itachi était mort, tué à Konoha. Madara avait été tué, elle en était certaine, par Sasuke Uchiwa, quant à Pein, le jinchuuriki Naruto en était venu à bout de lui, quelques jours auparavant. Son corps était sans doutes à Konoha désormais, aux mains des ninjas médecins. Elle sourit. C’était peine perdue que d’essayer de s’emparer du Rinnegan. La puissance de sa pupille était si grande que celui qui essayerait de l’obtenir en mourrait. Seul Nagato en était le détenteur, et le Rinnegan et son corps ne faisaient qu’un. Contrairement au Sharingan, il était presque impossible de profiter de son pouvoir.

La jeune femme jeta un dernier regard à la statue légendaire, puis se retourna et sortit de la grotte. Il n’y avait rien d’autre à prendre, mais il fallait qu’elle revienne. Elle libéra une nouvelle fois son chakra et le rocher, reconnaissant le pouvoir des membres de l’Akatsuki et personne d’autre, réapparut devant l’entrée. Konan leva ses deux mains et les observa longuement, plongée dans sa réflexion. A son index droit, sa bague luisait au soleil, aussi rouge que le sang. A son pouce gauche était passé la bague de Nagato, qu’elle avait récupéré sur les lieux de sa mort, après son échec face à l’Uzumaki.
Konan releva la tête et s’élança à travers les arbres. Elle savait précisément où le corps de Nagato était gardé, et prit la direction de Konoha. Son entreprise était dangereuse, mais son amour la porterait au bout du monde, et l’accompagnerai éternellement jusqu’à sa mort.


Je viens, Nagato.
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